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BIZARRE, BIZARRE, VOUS AVEZ DIS BIZARRE ? COMME C'EST ETRANGE MON CHER COUSIN...

En lisant Equinoxe le journal de la vie de Blanquefort publié par la Mairie.... Je pense, que de grosses subventions allouées, pour finalement distribuer chez tous les habitants un magazine qui contient une inexactitude. Etant donné l'ampleur de sa diffusion faire une vérification avant son impression aurait à mes yeux été utile. Aucune publication n'atteint autant de lecteurs donc les respecter est un devoir. "tous les acadiens, toutes les acadiennes" Michel Fugain.

Une question se pose à moi, celle de la propriété intellectuelle ; sur Internet j'ai trouvé cet article qui concerne beaucoup de personnes qui sont bloquées dans leur généalogie. Si les propriétaires de ce sujet très interessant veulent que je le retire de mon site qu'ils me le fassent savoir, le le ferai.

LES ORIGINES FRANCAISES DES ACADIENS.

Sous l'Ancien Régime, la province du Poitou était limitée au nord par la Bretagne et l'Anjou, au nord-est par la Touraine, à l'est par le Berry et la Marche, à l'ouest par l'océan Atlantique, au sud par la Saintonge, le Limousin, l'Angoumois et l'Aunis.

Le Poitou comprenait alors les actuels départements de la Vendée (85), des Deux-Sèvres (79) et de la Vienne (86), dont la capitale était Poitiers. Le Poitou n'a plus d'existence administrative, puisque cette ancienne province est disparue depuis la fin du XVIIIe siècle au dépens des départements et des régions (aujourd'hui le Poitou-Charente).

Beaucoup d'Acadiens sont originaires de la province française du Poitou, au moins la moitié des premiers colons. Ceux-ci sont géographiquement circonscrits à quelques villages : Martaizé, Aulnay, Angliers, La Chaussée et Guesnes, auxquels il convient d'ajouter le village d'Oiron. Ces villages sont tous situés dans le nord-est du Poitou, et ce qui fait partie aujourd'hui du département de la Vienne (86). Ils sont tous localisés à quelques kilomètres les uns des autres.

Il n'est pas dû au hasard si quelques centaines de colons ont quitté la région du Loudenais pour l'Acadie. C'est Isaac de Razilly, gouverneur de l'Acadie de 1632 à 1635, ainsi que l'un de ses successeurs, Charles de Menou d'Aulnay (de 1642 à 1650), étaient originaires du Loudunais. Ce sont eux qui entraînèrent de jeunes paysans de la région à fonder une colonie française en Nouvelle-France : les Babin, Brault, Bourg, Gautreau, Landry, Savoie, Belliveau, Brun, Dupuis, Girouard, Leblanc, Thériault, Blanchard, Gaudet, Rodichaux, Chebrat, etc. Au total, 89 familles seront les premiers ancêtres de quelque 300 000 acadiens.

Cette première colonie s'établit sur les côtes de la Nouvelle-Ecosse, à la Hève (aujourd'hui le village de Riveport) avant de reprendre Port-Royal aux Anglais. Puis les colons français construisirent le fort de Sainte-Marie près de la rivière Saint-Jean et le fort Saint-Louis au Cap-Sable. Les Français s'emparèrent aussi du poste anglais de Machias (Maine) et du fort de Pemaquid (Maine).

Progressivement, des colons s'implantèrent sur la côte atlantique et la baie française (baie de Fundy) de ce qui est aujourd'hui la Nouvelle-Ecosse, ainsi qu'à l'île du Cap-Breton et l'île Saint-Jean (I.-P.-E.). A peu près à la même époque, une cinquantaine de famille loudunaises s'embarqua pour le Canada à destination de Québec.