Cora Laparcerie Richepin
SITUE A LA SORTIE DE CAYCHAC, ACTUELLEMENT HOPITAL DE JOUR, ON PEUT VOIR LE CHATEAU MORTON.
(Une carte postale le représente dans l'album photos). Selon la légende populaire (à vérifier) Cora Morton dont le nom de scène était LAPARCERIE, épouse de Jacques Richepin serait venue s'y reposer. Son beau-père Jean Richepin, Académicien, a laissé une oeuvre très dense et multiple.
MARIE-CAROLINE "Cora" LAPARCERIE est née le 9 novembre 1875 à Morcenx dans les Landes, fille de Victor et Catherine, Victorine GUILLAUME.
Nous pouvons nous poser la question ? pourquoi Cora Morton ? une explication est possible dans la lignée des Laparcerie nous trouvons en 1617 la naissance de Jeanne BEDOREDE de Norton à Saint-Vincent-de-Tyrosse dans les Landes. Elle était mariée avec Jean LEBLANC de NORTON. Elle était appelée Dame de NORTON ca 1570. Marie-Caroline LAPARCERIE a-t-elle fait le choix d'un patronyme, digne de l'artiste qu'elle était ? avait épousé le 6 mai 1901, et la belle fille de Jean Richepin.
Cora Morton (1875-1951), était la femme de Jacques Richepin (1880-1946) qu'elle avait épousé le 6 mai 1901, et la belle-fille de Jean Richepin.
C'était une actrice, directrice de théâtre et femme de lettre française. D'octobre 1923 à mai 1924 elle a dirigé le théâtre Mogador, qu'elle a rebaptisé pendant cette période le "Théâtre Cora Laparcerie". En 1924 elle a publié, entre autre, un recueil de poèmes intitulé "j'aime".
Pendant certaines périodes de sa vie, elle est venue vivre à Caychac, dans sa propriété, le Château Morton, situé Avenue du Général de Gaulle, aujourd'hui hôpital de jour annexe de Charles Perrens.
Une de ses deux enfants, sa fille, Miarka, a créé en 1945 la musique d'une chanson populaire chantée par, Lucienne Boyer, Lucienne Delyle et André Claveau, "Mon coeur est un violon" sur lequel ton archet joue...
Cette chanson me rappelle les années 1950 à 1960. La fête du village avait lieu le premier dimanche d'août. Le manège était installé au croisement, en face du café Camus, "la course aux canards" se courrait à cheval sur le terrain en face de la boucherie Martin, les loteries bordaient le trottoir des écoles, le mât de cocagne et le radio crochet égaillaient la soirée du dimanche, à côté du maréchal-ferrant Paillasse et devant la gravière. Cet événement, qui était attendu impatiemment pendant toutes les grandes vacances, animait le coeur du bourg de caychac et celui des enfants, se terminait par une retraite aux flambeaux avec fanfare, dirigée par René Ducourt ! et un grand feu d'artifice le long de l'avenue du Général de Gaulle.
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JEAN RICHEPIN :
Jean Richepin né à Médéa (Algérie) le 4 février 1849 et mort à Paris le 12 décembre 1926, est poète romancier et auteur dramatique français.
Avant La Chanson des gueux
Ce poète turbulent, fils d'un médecin militaire originaire d'Ohis (Aisne) eut dans sa jeunesse une réputation de "fort en thème", ce qui lui permit de faire de billantes études secondaires et d'intégrer l'Ecole Normale Supérieure en 1868, avant d'obtenir une licence en lettres en 1870.
Avec la guerre, il prend goût à l'aventure en s'agageant dans un corps de francs-tireurs et, faisant alors l'expérience de la liberté, il mène pendant quatre ans une vie d'errance, gagnant sa vie en s'engageant successivement comme journaliste, professeur, matelot, docker à Naples et à Bordeaux.
En 1866, il découvre le quartier latin, où il se fait très vite remarquer par ses excentricités et fait la connaissance de Léon Bloy, Paul Bourget, Maurice Rollinat et surtout Raoul Ponchon, rencontré dans les salon de la maîtresse de Charles Cros, Nina de Villard, et qui deviendra son ami inséparable. Avec ce dernier et Maurice Bouchor, il fonde de GROUPE DES VIVANTS. Fortement inspiré par les oeuvres de Pétrus Borel, Baudelaire et Jules Vallès, qu'il considérait comme le réfractaire par excellence, il se décide à rejeter le joug des conventions sociales et culturelles, à célébrer l'instinct. Vantant non sans humour, sa force physique, sa prétendue héridité BOHEMIENNE, il se crée une biographie imaginaire et riche en couleurs.
En 1890, il va a Aix-les-Bains et au Belvedère de la Chambrotte (à Saint-Germain-la-Chambrotte) en Savoie.
LES SUCCES POETIQUES :
En 1876, le grand public découvre soudain Richepin avec La Chanson des Gueux, qui vaut immédiatement à son auteur un procès pour outrage qux bonnes moeurs. Le livre est saisi, Richepin condamné à passer un mois de prison à Sainte-Pélagie, mais il était d'ores et déjà trop tard : il était célèbre.
L'apparition du naturalisme lui fait découvrir, après sa libération, de nouveaux horizons, mais si, dans ses Caresses (1877), il emploie un langage cru, argotique, populaire, l'étalage de sensualité affectée souvent grotesque ou vulgaire, laisse trop facilement transparaître son désir de scandaliser la bourgeoisie, ce qui vaut au recueil d'être considéré comme manquant de sincérité poétique. Le matérialisme grandiloquent et le nihilisme fanfaron des Blasphèmes (1884) lui valent le surnom de "Lucrèce de foire".
L'INFATIGABLE
Dès 1873, il avait fait avec l'Etoile des débuts simultanés d'acteur et d'auteur de théâtre. Il paraît encore en 1883 au côtés de Sarah Bernhart dans le permier rôle de son drame, Noha-Sahib, qui se heure à une semi-indiférence du public. Mais à force de persévérance, il connait un véritable succès théâtral avec Le Chemineau en 1897. Il collabore de plus activement au Gil Blas et publie plusieurs romans très populaires, tels La Glu (1881) et Miarka, la fille à l'ourse (1883). Voyageur invétéré, on le voit souvent à Londres, ou parcourant des contrées plus ou moins éloignées, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, la Scandinavie, l'Afrique du Nord, où il ne cherche plus à rencontrer des personnalités littéraires que des espaces "exotiques", le grand air, le nouveau enfin.
RECONNAISSANCE ET FIN
Le 5 mars 1908, suite à décès d'André Theuriet, son éléction à l'Académie française, où il fut reçu par Maurice Barrès le 18 février 1909, consacra en quelque sorte une carrière de révolté que les honneurs avaient rendu inoffensif.
Jean Richepin écrivit jusqu'à la fin de sa vie. Il collabora à La Bonne chanson, Revue du Foyer, littéraire et musicale, dirigée par Théodore Botrel et on vit paraître en 1922 et 1923 encore deux recueils de vers, Les Glas et Interludes.
Il s'était tout d'abord imposé par une remarquable truculence verbale. Il était d'un caractère violent, exalté et romantique, d'un romantisme dont il ne retint que la "parure", le pittoresque et surtout la recherche de mots nouveaux. C'était là ce que l'on pourrait appeler le "domaine" de Richepin, maître incontestable de son métier poétique et fort de sa culture de normalien lettré. Mais, victime de sa prodigieuse facilité à trouver des mots et des images, ce révolté n'est plus considéré de nos jours que comme un très grand "rhétoricien".
Jean Richepin fut enterré à Pléneuf-Val-André, dans les Côtes-d'Armor, où il venait souvent passer des vacances dites bretonnes avec Raoul Ponchon, qui reposera à ses côtés en 1937.
Il habita le château des Trois-Fontaines à Montchauvet (Yvelines), et y fut élu maire de la commune le 19 mai 1912, mais il ne sera pas réélu le 7 décembre 1919.
JUGEMENT
"En réalité, vous vous foutez de tout, excepté de deux choses : jouir le plus possible et faire du bruit dans le monde. Vous êtes naturellement un cabotin, comme d'autres sont naturellement des magnanimes et des héros. Vous avez ça dans le sang. Votre rôle est d'épater le bourgeois. L'applaudissement, l'ignoble claque du public imbécile, voilà le pain quotidien qu'il faut à votre âme fière."
- Léon BLOY, Lettre à Paul (?) Richepin 1877
Précédé par André THEURIET - Fauteuil 2 de l'académie française - Suivi par Emile MALE
1908-1926
article de Wikipedia -
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Biographie de Jean RICHEPIN (le début sera complété)
(...)
A noter aussi qu'il eut plusieurs enfants dont deux qui reprirent le flambeau artistique : Jacques RICHEPIN (1880-1946) en tant que journaliste, dramaturge ("Cadet Roussel 1904) et poète ("Mon Coeur") qui a épousé en 1901 l'artiste Cora LAPARCERIE (1875-1951), tous deux assumèrent la direction du théâtre de la Renaissance ; et TIARKO (1884-1874), (à qui Raoul PONCHON, un autre poète oublié et ami de la famille Richepin, a dédié un poème dans son recueil posthume "La Muse Vagabonde" en 1947) en tant que compositeur pour des films ("Le Chemineau" en 1935, "Les deux gosses" 1936) des spectacles ("La petite marchande d'allumette") et des chansons (notamment pour Lys Gauty : "L'amour qui pass'" en 1932). Dans son ultime recueil de poésies "Interludes" datant de 1923, il dédit ses derniers vers à ses deux derniers fils Jean-Loup (1898-1958) et Jean-Pierre (1901-1956).
Enfin, je me fais un énorme plaisir, en écrivant que c'est grâce à RICHEPIN de nous avons eu "LE CHAT NOIR", célèbre cabaret artistique où débuta un tas de grands poètes et chansonniers, s'il faut en croire l'extrait du livre de Raymond Castéras : "Avant le Chat Noir : "Les Hydropathes" (Paris Messein), p. 30 : "Le Chat Noir fut l'aboutissement, l'épanouissement des Hydropathes qui étaient nés d'un mouvement poétique très vif provoqué quelques années en ça par : "LA CHANSON DES GUEUX de J. RICHEPIN." Félicien Champsaur. (réf. Le Chat Noir Ed. les dossiers du Musée d'Orsay. Paris 1992).
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CORA LAPARCERIE, UNE GRANDE COMEDIENNE OUBLIEE.
Sud-Ouest du 13 avril 2010. Pierre Cassou consacre un livre à la comédienne née à Morcenx.
"C'est un plaisir sans pareil, pour ceux qui aiment vraiment le théâtre, d'être admis à en parler avec Madame Cora Laparcerie. C'est qu'elle s'y consacre avec tant de foi et d'ardeur, avec une si belle et si claire intelligence, qu'elle sait en disserter comme nulle autre". Extraites d'un long article paru dans "Le Soir" du 17 juin 1926, ces lignes sont signées d'un jeune journaliste qui fera son chemin, Pierre Lazareff.
Et, c'est tout le mérite du Morcenais Pierre CASSOU d'avoir découvert le témoignage et bien d'autres - 40 ans de recherches ! - sur Marie-Caroline Laparcerie née à Morcenx le 5 novembre 1875 et qui consacra toute sa vie au théâtre.
REINE DU TOUT-PARIS LITTERAIRE
Tout commence à Bordeaux où, jeune fille, elle a la chance de jouer lors d'une soirée privée devant le grand COQUELIN aîné. Séduit, le créateur du rôle de "Cyrano" l'emmène à Paris où elle entre en 1896 dans la troupe de l'ODEON : "Cora" Laparcerie est née. Remarquée dès ses débuts, cette "superbe jeune fille" doit à un talent très vite reconnu de recevoir les Palmes académiques le 7 février 1899. Elle n'a pas 24 ans.
Dès lors et durant plus d'un quart de siècle, Cora Laparcerie peut être considéré, à lire la presse comme une des reines du Tout-Paris littéraire et artistique. Son mariage, en mai 1901, avec Jacques, le fils de Jean Richepin, est largement rapporté : "Tout ce que Paris compte d'artistes, d'écrivains, de musiciens et de poètes se trouvait rassemblé", lit-on dans "les Annales politiques et littéraires". A 34 ans, la jeune comédienne, encensée depuis dix ans veut "son" théâtre. En fait, elle en dirigea quatre, et non des moindres ! D'abord les Bouffes-Parisiennes, puis le Théâtre de la Renaissance (elle y crée et met en scène 22 pièces en 10 ans !), le Théâtre Mogador (rebaptisé Théâtre Cora-Laparcerie) pour des pièces à grand spectacle (56 artistes constituent sa troupe), enfin la Nouvelle Scala. Bien sûr, il y aura quelques ratés mais bien plus souvent des succès éclatants, des critiques entousiastes, des tournées triomphales en France et dans le monde. "Madame Cora Laparcerie ne connaît que les lauriers", peut-on lire... En 1926, Edouard HERRIOT, ministre de l'instruction publique, lui remet la Légion d'honneur. La presse de la capitale donne tous les détails du banquet qui réunit 350 personnes du Tout-Paris pour fêter l'évènement.
UNE FIN DISCRETE
Hélas tombée gravement malade en 1927, Cora doit abandonner la scène. Certes, elle continuera à lire les auteurs, à mettre en scène, à écrire des poèmes, elle deviendra chroniqueuse à "Comoedia", elle créera le théâtre radiophonique. Mais elle ne jouera plus. Aussi est-ce un peu oubliée qu'elle décède à Paris le 28 août 1951.
Aujourd'hui, à découvrir dans cet ouvrage les quelques 250 articles et la centaine d'illustrations la concernant, on réalise l'immense place que tenait CORA LAPARCERIE, dans le monde littéraire de la première partie du XXème siècle, et l'on sait gré à Pierre Cassou d'avoir tiré cette grande comédienne de l'oubli dans lequel elle était tombée.
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JACQUES RICHEPIN SON EPOUX né le 20 mars 1880 à Paris - décédé le 1er septembre 1946 à Douarnenez (Bretagne) à l'âge de 66 ans - Auteur dramatique, dirigea avec Cora LAPARCERIE, le théâtre de la Renaissance. Où il y eut les représentations de : "La Reine de Tyr" en 1899, "La Cavalière" en 1901, "Cadet Roussel" en 1903, "Falstaff" en 1904, "La Marjolaine" en 1904, "Xantho chez les courtisanes" en 1910, "Le Minaret" en 1913.
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Message de M. Yvon Floc'hlay du 06.08.2011 dont je n'ai eu connaissance que ce jour, le 13.11.2011
Bonjour !
Vous pouvez préciser à propos de Cora Laparcerie, que cette dernière est enterrée à Douarnenez (Finistère, plus précisément sur l'île Tristan, propriété de la famille Richepin.
Son mari, Jacques Richepin, est enterré à ses côtés dans une petite chapelle qui est toujours propriété de la famille, l'île étant depuis quelques années la propriété du Conservatoire du littoral.
A noter pour l'anecdote que Cora Laparcerie a offert son premier rôle sur les planches parisiennes (au Théâtre de la Renaissance dont elle était la directrice) à Noël Roquevert. Le célèbre Sergent Fier-à-Bras de Fanfan la Tulipe repose lui aussi à Douarnenez (cimetière de Ploaré), ville où ses parents avaient élu domicile à la fin de la première guerre mondiale.
Cordialement,
Yvon Floc'hlay
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Miarka : ce prénom avait pour moi, un goût de madeleine, en 1958, j'avais 11 ans en 6 ème, notre professeur de mathématiques-musique, (Mme Balboa) nous a faites chanter en canon, nous étions plus de quarante dans la classe, LA PRINCESSE MYARKA - Stenka Razin (e) - Stenka Razine était un grand chef cosaque des années 1600 - J'ose avancer, mais étant ignare, j'attends les corrections, qu'il a inspiré quelque peu une partie de l'oeuvre de Jean Richepin. Toujours est-il qu'en faisant une recherche sur google, en écrivant : princesse myarka vous pourrez entendre ce magnifique chant révolutionnaire russe.
Stenka Timofeïwitch Razine (1630 - 1671) fut un chef cosaque qui mena un soulèvement contre la noblesse et la bureaucratie tsariste dans le sud de la Russie.
MIARKA était le prénom fétiche de la famille Richepin, Jean Richepin avait écrit le livre : "Miarka la fille de l'ourse" en 1888, illustration dePierre Morel, éditeur Ed. Dentu. De ce livre, deux films au moins seront tirés l'un en 1920 et l'autre en 1937.
Il est encore édité au Trotteur ailé en 2008. "Le mot de l'éditeur : "En patois de la Thièrache, on désigne sous le nom de merlifiches et de merligodgiers les Bohémiens errants, chaudronnier en maisons roulantes, tondeurs de cheveux, diseurs de bonne aventure, marchands de remèdes à sortilèges, danseurs de corde et montreurs d'ours..."
Depuis des siècles, une mystérieuse tradition ramène les Bohémiens, qui s'en vont sur les routes, ves la petite vallée des sources de l'Oise où se cache le village d'Ohis. C'est dans ce coin de la Thiérache verdoyante et bocagère, au nord-est du département de l'Aisne, que naît Miarka, dans des circonstances tragiques qui lui donneront une ourse pour nourrice. La petite fille a un destin : devenir reine des Romani. Accomplira-t-elle ce qu'annoncent les tarots ? Miarka, la fille à l'ourse est l'un des livres les plus connus de Jean Richepin. Ses racines familiales à Ohis ont permis à l'académicien d'écrire à la fin du XIXe siècle, ce grand roman populaire, traversé par le choc des cultures entre les Bohémiens vagabonds, buveurs de vent, assoiffés d'espace et les paysans de la Thiérache. Adapté plusieurs fois au cinéma, La fille à l'ourse conduit le lecteur du rire aux larmes, de la joie au drame, de la vie bien réglée des champs et de l'alternance des saisons à l'existence aventurière de Miarka et des siens.
MIARKA a été le prénom de sa petite fille issue de l'union de son fils Jacques et de Cora Laparcerie.
Pensez-en ce que vous voulez, mais à Cachac en 1850, le beau chalet où venait se reposer Cora Richechepin-Laparcerie, était situé, entre deux routes, la Route de Pauillac ou Grand'route et une route sans nom qui deviendra la rue de Peybois. Par la rue de Peybois le chalet qu'on appelera "Morton" n'était à même pas cent mètres de la maison de mon grand-père Gabriel Perrin né en 1885, fils de Désiré, entrepreneur de travaux Public.
A Caychac, dans le début des années 1900, il y avait des roulottes de bohémiens, faisaient étape à la gravière, les Romanichels passaient dans les maisons pour proposer de rempailler les chaises, d'aiguiser les couteaux, etc... et, ils stationnaient, rue de Peybois juste en face du chalet Morton ou venait Mme RICHEPIN, depuis sa fenêtre, entre les arbres fruitiers du magnifique parc, elle et sa famille pouvaient apercevoir les roulottes...
J'ai parlé de notre Grand-Père, car il avait des facilités pour circuler en chemin de fer grâce à la situation de son grand-père, et les gens de Caychac se sont fait un plaisir de me raconter, qu'il avait dilapidé son argent à Paris, avec les filles (pour nous c'est la guerre de 14/18). Nous, nous savons qu'il aimait le théâtre, la musique, et que dans la famille plus tard, les spectacles du Grand Théâtre de Bordeaux seront notre distraction des dimanches, notre seul luxe. Mais "les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux... " extrait de :" La mauvaise réputation" Georges Brassens.
Par ailleurs j'ai trouvé une carte postale, que je n'ai pas achetée, ou figure Mme Laparcerie, publicité des chaussures Raoul, expédiée par Camen à une correspondante le 14.02.1903 : Hélène BARDEAU à Blanquefort.
LE 8 MAI 1956 mort à Aix-Les-Bains, en Savoie, de MIARKA LAPARCERIE, auteur de chansons petite-fille de Jean Richepin. Le vrai prénom de Miarka, nom de scène, était Jacqueline. Elle avait épousé Jean Méhouas dont le nom de scène était Jean Max, c'était un acteur né à Paris en 1895 où est décédé en 1970. Nous pouvons nous questionner sur le fait que Jacqueline Richepin ait pris le patronyme de sa mère et nom celui de son père. Ses oeuvres sont au nom de Miarka Laparcerie.
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JEAN RICHEPIN : LE PICARD
JEAN RICHEPIN avait de nombreux "cousins" remarquablement brillants. Déjà son père, Jules Richepin, né le 13 août 1816 à Ohis en Picardie et décédé à La Fère toujours en Picardie à l'âge de 71 ans qui était chirugien militaire. Ce qui explique que Jean Richepin soit né en Algérie à Médéa.
Il est possible qu'il ait eu cinq enfants : 3 avec Eugénie Constant, Jacques, François et Sacha et 2 avec Marie-Emmanuelle Stempovski, Jean-Louis et Jean-Pierre.
- Jacques né le 04.02.1949 - poète et directeur de théâtre.
- François, Denis, Tiarko connu sous le nom de TIARKO RICHEPIN, né le 9 mars 1884- Le Kremlin-Bicêtre, décédé le 12 octobre 1973, est compositeur. Il a débuté sa carrière avec Sacha Guitry dans Tell père, Tell fils. En 1914 il a du succès à l'Opéra-Comique avec La Petite Marchande d'allumette. En 1929, il produit sa seule comédie musicale, Le Renard chez les poules. En 1937 il s'associe avec Henri Christiné à l'occasion de Yana opérette à grand spectacle.
Parmi ses "cousins" j'ai relevé par exemple :
Pierre-Hyacinthe AZAIS : né le 1er mars 1766 à Sorèze - TARN - Languedoc - Philosophe - Professeur et précepteur, partisan de la révolution, ne tarda pas à s'y opposer, condamné à la déportation, réfugié à l'hôpital des soeurs de la charité de Tarbes il rentra à Paris en 1806 et publia des opuscules sur la philosophie des compensations. Professeur au prytanée de Saint-Cyr, inspecteur de la librairie à Avignon et à Nancy, il vécut dans un état voisin de la détresse puis après 1815 obtin une pension de Decazes.
JEAN JAURES : né le 3 septembre 1859 à CASTRES - Tarn - Languedoc - assassiné le 31 juillet 1914 à Paris - 54 ans - Tribun socialiste -
JOSEPH-LOUIS GAY-LUSSAC : né le 6 septembre 1778 à SAINT-LEONARD - Limousin - décédé à Paris le 9 mai 1850 - Chimiste et physicien, membre de la société d'Arcueil, découvrit la loi de dilation des gaz en 1802, monta en ballon à 4 000 m en 1804 puis à 7 016 m, il énonça la loi volumérique des combinaisons gazeuses en 1805, étudia le champ magnétique terrestre avec Humboldt, vérifia la théorie de la capillarité en 1807. Il travailla avec Thénard en 1808-1809, professeur à polytechnique en 1809, découvrit le cyanogène et l'acide cyanhydrique en 1815. Il construisit un baromètre en 1816. Il devint député en 1831. Professeur au Muséum en 1832 il introduisit une tour de récupération des produits vitreux à l'usine de Chauny en 1835.
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LA NEIGE TOMBE
Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant,
O pâquerettes ! une à une,
Toutes blanches dans la nuit brune,
Qui donc là-haut plume la lune ?
O frais duvet ! flocons flottants !
Toute blanche dans la nuit brune,
La neige tombe en voletant.
La neige tombe monotone
Monotonement dans les cieux,
Dans le silence qui chantonne
La neige tombe monotone
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Et file, tisse, ourle et festonne,
Un suaire silencieux.
La neige tombe montone
Monotonement dans les cieux. - Jean Richepin -
HYMNE A LA RIVIERE - La Vieille Vougne trempe dans l'eau la jeune MIARKA qui vient de naître -
Dans l'eau qui court sans but,
Dans l'eau qui fuit sans fin,
Sois trempée sans fin ni but. ------
Comme elle, vas toujours,
Sans te fixer à la terre,
En la rongeant en la rongean. ----
Comme elle, aie pour pays
Les nuages d'où elle tombe,
Les nuages où elle retourne. ----
Comme elle tu es née,
D'une montagne crevée
Qu'un nuage un jour baisa. ----
Comme elle, à travers tout,
Tu passeras, tu filtreras,
Car tu es libre, libre, libre.----
Comme elle, tu sauras chanter,
Ecoute bien sa chanson,
Elle dit : "marche, marche !" ----
Comme elle, tu sauras danser,
Regarde bien sa danse,
Elle fait : "plus loin, plus loin !" ----
Comme elle, quand tu mourras,
Tu iras dans une grande mer
D'où le soleil te reprendra. - Jean Richepin -
Il me semble, c'est personnel, que Jean Richepin a inspiré un grand nombre de nos chanteurs et paroliers depuis plusieurs années, peut-être Guy Béart, Georges Brassens, Renaud, Aznavour et combien d'autres ? Son oeuvre est tellement riche, moderne et ouverte à la diversification des populations.
LA NUIT - Cora Laparcerie-Richepin
L'heure est harmonieuse et très douce ce soir.
Je te sens près de moi, tendre comme une femme ;
Viens sous les tamaris, devant la mer, t'asseoir
Et regardons tous deux la nuit avec notre âme./
L'heure est belle ce soir ; vois sur les flôts mouvants
Les bâteaux attardés qui vont gonflant leurs voiles ;
Mystérieux, sans bruit, ils glissent sous le vent ;
Dans le silence bleu de la nuit, que d'étoiles !/
L'heure est bonne ce soir ; il y dans le ciel
Comme un bonheur épars ouaté de mystère.
Les sarrazins coupés ont des odeurs de miel
Qui viennent jusqu'ici par la brise de terre,/
L'heure est tendre ; la mer chante un chant caressant,
Où l'on entend l'écho de la voix de Virgile
Et l'âme de la nuit enlace et prend nos sens.
Que d'amour infini dans cette heure fragile !/
La lune sur Saint-Pierre éclaire au loin les monts.
O nuit douce, ô nuit belle, harmonieuse et tendre,
Nous savons ta beauté, parce que nous nous aimons,
Et qu'il faut être deux, ô nuit pour te comprendre ?
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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021