SAMAR YAZBEK - récit -

 

LIBERATION MERCREDI 10 AOUT 2011 - PAGES SOMBRES EN SYRIE -

SAMAR YAZBEK raconte son "VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER"

"Je n'ai jamai entendu de semblables cris de douleur"

L'écrivaine Samar Yazbek, menacée chez elle et réfugiée en France, dénonce la répression terrible sévissant dans son pays.

Arrêtée à cinq reprises, l'écrivaine a eu droit, au cours d'un de ces "séjours" forcés, à une visite des geôles où sont détenus et torturés les jeunes manifestants.

Le passage était long, c'est à peine si je voyais les cachots de part et d'autre, et je peinais à palper la réalité du lieu. Non, ce n'était pas un espace né de mon cerveau obsédé par l'écriture. C'était bien réel ce passage qui laisse à peine passer deux corps soudés. Baigné d'obscurité, il est hors de l'existence. Je regarde derrière moi et je ne vois rien. Devant moi, c'est le noir absolu. Je suis au milieu de ce couloir sans début ni fin, suspendu au néant, et je suis entourée de portes fermées. L'homme qui se tient devant moi est en train d'ouvrir une des portes.

Son grincement aigu cède rapidement la place à un rythme plus lent, un son triste que j'avais entendu un jour dans une taverne grecque. L'homme m'a tenu par le coude et m'a poussée insensiblement à l'interieur. La porte est restée ouverte, il me tenait toujours le bras ; et là... je les ai vus... La cellule aurait à peine suffi à faire tenir deux ou trois hommes debout. Je ne peux pas être précise, mai j'ai cru voir trois corps pendus à un endroit vague. J'étais en état de choc. J'ai senti que je me mordais la joue et mon ventre s'est mis à trembler. Les corps étaient presque nus, une faible lumière filtrait d'un endroit indistinct. Je ne sais pas s'il y avait une ouverture au plafond, mais la lumière s'est transformée en rayons fragiles, suffisants pour les voir. Et j'ai vu des jeunes hommes, qui avaient à peine la vingtaine, leur corps dénudé, reconnaissable sous leur sang, suspendus par leurs mains à des menottes en acier, leurs orteils touchant difficilement le sol... Le sang coulait de leurs corps : du sang neuf mêlé au sang séché. Des blessures profondes tracent sur leurs corps le dessin d'un pinceau absurde. Le visage affaissé, ils étaient évanouis, semblables à des bêtes immolées.

ODEUR, j'ai reculé, sans mot dire, un des hommes m'a saisie et m'a réintroduite une deuxième fois. A ce moment, un des jeunes releva péniblement la tête...A peine put-il la relever. Les quelques lueurs m'ont permis de voir son visage ; ses yeux étaient scellés, je n'ai pas vu l'éclat de son regard. Le nez n'existait plus, ni les lèvres. Son visage était une miniature rouge, sans lignes, un rouge imbriqué dans le noir d'un rouge vieilli. Je suis alors tombée à  terre les deux hommes se mirent à me relever.

Pour quelques instants, j'ai chaviré dans quelque chose d'opaque, de flottant, avant de reprendre pied sur la terre ferme, j'ai entendu l'un dire à l'autre : "Eh, mec, elle n'a pas l'air de supporter une seule gifle. Si de voir [les prisonniers torturés,ndlr] elle est dans cet état, alors elle mourra dans le supplice du "doulab" [la victime est placée à l'intérieur d'un pneu que l'on tourne]."

Et l'odeur a commencé à diffuser, l'odeur du sang, de l'urine et des fèces. L'odeur de fer rouillé. Une odeur de décomposition, de chair morte ; oui, c'était cela l'odeur . D'un coup, il me sortit de la cellule et en ouvrit une autre. Le bruit des hurlements et de la torture s'échappèrent d'un endroit proche et lointain, j'en tremblais. Je n'ai jamais entendu de semblables cris de douleur, ils montaient du plus profond de la terre pour se vriller dans mon coeur. Les bruits se sont arrêtés quand nous nous sommes sortis du couloir. Le deuxième cachot s'est ouvert sur un jeune à terre, enroulé sur lui-même. Je l'ai vu de dos. Ses vertèbres ressemblent à celles d'une figure pour dissection. Il semblait aussi dans un état d'évnouissement. Son dos est tailladé comme si un couteau y avait gravé une mappemonde. Ils ont refermé le cachot et ouvert un autre. Et de cachot en cellule, me tenant le coude, ils me poussaient dedans, puis m'en retiraient. Des corps, encore des corps, des amas de corps, des corps jetés à terre derrière des corps recroquevillés : c'est l'enfer. Comme si les humains n'étaient plus que des monceaux de viande exposés au marché démesuré des arts de la torture.

Dans ces étroits cachots humides, des jeunes gens sont transformés en morceaux de viande froide. Ces visages n'en sont plus un, ces corps à l'anatomie inédite... C'est la notion de Dieu qui disparaît, car si Dieu existait, il n'aurait pas permis que sa créature soit ainsi refaite, distordue, défigurée. J'ai di à un des homme qui bandait mon second oeil : "Est-ce les jeunes des manifestations ?" Il me répondit en ricanant : "Ce sont les traîtres des manifestations." Enervé par ma question, il a écrasé violemment mon coude, j'ai senti qu'il allait le broyer. Je ne savais pas ce qu'ils concoctaient, mais j'ai senti de nouveau mon ventre trembler.

L'homme me traîne, je titube et je tombe. Il n'attend pas que je me relève et continue à me traîner encore plus brutalement sur l'escalier comme un sac de pommes de terre, mon genou s'est blessé sur une marche. En pensant aux jeunes qui manifestaient, la douleur me brûle jusqu'aux os. Je tremble encore et le tremblement s'installe profondément dans mon ventre. Toutes les odeurs se sont logés dans ma bouche, et l'image des geôles occupe ma vue entravée.

"TRAITRES". Nous nous sommes arrêtés, ils ont ôté le bandeau de mes yeux...En le voyant assis derrière un bureau soigné, j'ai su que je n'étais pas dans un cauchemar. Il m'a regardé ironiquement et m'a dit : "Alors, tu as vu tes traîtres de camarades ? Qu'en penses-tu ?" Quelque chose a commencé à sortir de mes intestins furieusement, comme si je voulais quitter ma peau. Dans la vie normale, je disais à mes amies : "Si le toucher d'un homme ne nous pousse pas à muer comme le serpent, ce n'est donc pas la caresse de l'amour." Mais aujourd'hui, je peux affirmer que nos peaux meuent aussi par le déchirement de la mort et l'envoi vert l'abîme. A cet instant, au lieu de voler vers l'abîme, j'ai commencé à vomir, j'étais debout, je suis tombée sur mes genoux. Ils se sont fâchés, il s'est levé de sa place, a regardé consterné ses luxueux meubles souillés, j'ai continué à vomir. De mes yeux aussi l'eau coulait, ce n'était pas des larmes, je le savais, les larmes s'égouttent, ce qui sortait de mes yeux était différent. L'idée m'a ressaisie : ici, celui qui sort manifester dans la rue sera tué par balles, ou il devra fuir et vivre caché, ou il sera arrêté et torturé. Et tout ce courage qui a germé de dessous cette chape de plomb !

Ma voix est sortie faiblement, mais j'ai pu l'entendre lui dire : "C'est toi le traître." J'ai su qu'il m'avait entendue car il s'est penché et m'a frappée violemment. Je suis tombée définitivement à terre, les choses ont commencé à vaciller, et avant que de perdre complètement connaissance, j'ai pu ressentir de ma bouche ouverte le sang qui commençait à se déverser. Et j'ai compris ce parler populaire : "Je vais te faire cracher le sang..." J'étais en train d'apprendre, et je continue à le faire.

Traduit par Mayla Bakhache

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Nous sommes en 2011...

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18 septembre 2011 - selon l'O.N.U. 2600 morts -

15 000 personnes disparues dont on est sans nouvelles.

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RAFAH NACHED - internet Sophie Mijolla -

C'est avec une grande inquiétude que nous apprenons que notre collègue, la psychanalyste syrienne Rafah Nached  a été arrêtée le samedi 10 septembre à 1 heure 30 du matin (à l'aéroport de Damas). Elle devait embarquer sur le vol d'Air France en direction de Paris afin d'être présente à l'accouchement de sa fille.

Une fois passé la sécurité Rafah a été arrêtée par les services de renseignements. Elle a tout juste pu appeler ses proches pour prévenir de son arrestation, depuis acune nouvelle a été donnée d'elle. Malgré les demandes incessantes, les services de l'aéroport refusent de communiquer la moindre information. Elle souffre de problèmes cardiaques et doit prendre des médicaments régulièrement.

Rafah Nached, âgée de 66 ans, a fait son cursus de psychologie clinique à l'UFR de Sciences Humaines cliniques, elle est diplômée en Psychologie clinique de l'Université de Paris Diderot. Première femme phychanalyste à exercer en Syrie Rafah a publié une étude historique de la psychanalyse en Syrie dans le numéro de la revue Topique consacrée à la psychanalyse au Maghreb et au Machrek. Elle a récemment fondé l'Ecole de Psychanalyse à Damas en collaboration avec des psychanalystes français.

Le choc est d'autant plus violent que nul ne comprend les raisons de cette interpellation. Son engagement professionnel a toujours été de nature scientifique et humanitaire. Elle avait pris l'initiative avec la communauté jésuite de Damas d'organiser des réunions entre citoyens syriens de toutes obédiences afin de leur offrit un espace ouvert et multiconfessionnel au sein duquel verbaliser leurs angoisses et leurs peurs dans le climat de violence qui ravage actuellement le pays.

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le 7 octobre 2011 sur France Inter ; elle est toujours incarcérée dans une cellule avec 15 femmes et enfants, mais peut écrire et recevoir dans un temps très court des visites ?

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LE FIGARO mercredi 30 novembre 2011  - Delphine Minoui correspondante au Moyen-Orient

SYRIE - DES CENTAINES D'ENFANTS TORTURES A MORT -

Isolé sur la scène internationale le régime est acusé de "crimes contre l'humanité" par un rapport accablant de l'ONU.

Sur la foi de plus de 200 témoignages de victimes de la répression en Syrie, une commission d'enquête de l'ONU vient de rendre un rapport accablant contre la régime de Damas, accusé de "crimes contre l'humanité"; Parmi les quelque 3 500 opposants syriens tués depuis la mi-mars figureraient 256 enfants, soumis comme les adultes aux exactions les plus barbares. Certains ont été violés devant leurs parents, battus à mort et privés de funérailles décentes.

Interdite d'accès à la Syrie, qui poursuit un massacre à huis clos depuis neuf mois, la commission d'enquête internationale de l'ONU s'est appliquée, des jours durant, à récolter plus de 200 témoignages de victimes de la répression. Il en résulte un rapport accablant contre Damas, remis lundi soir au Conseil des droits de l'homme des Nations unies et qui risque d'isoler encore plus le régime syrien.

Tortures, viols, détentions arbritaires, pression sur les famille... Les récits qui émaillent ce document de 39 pages sont autant de preuves de pratiques qui relèvent, selon ses auteurs, de "crimes contre l'humanité". Ainsi des confidences faites par plusieurs soldats déserteurs, torturés dans des conditions abominables, incluant d'insoutenables chocs électriques. Ou encore de ces enfants (et c'est là une "spécificité" syrienne) victimes des exactions les plus barbares au même titre que les adultes. Exemples à l'appui : le sort de ces adolescents violés devant leurs parents et battus à mort.

3500 morts depuis la mi-mars

"Des sources fiables indiquent que 256 enfants ont été tués par les forces gouvernementale au 9 novembre", précise Paulo Pinheiro, qui préside la commission onusienne. De son côté, François Zimeray, embassadeur de France pour les droits de l'homme, raconte : "il y a quelques jours, j'ai reçu un message de Syrie me disant qu'on avait retrouvé le corps d'un enfant dans un égout à ciel ouvert. Cet enfant avait 8 ans, il a été torturé. Et ses parents se sont vu interdire de lui faire des funérailles. Il faut imaginer ce que cela veut dire, un enfant de 8 ans, de 10 ans, de 13 ans qui est torturé."

LE 04.02.2012 : Il m'a semblé entendre sur France Inter dans la bouche d'Yvan Levaî : "Chez Assad on est boucher de père en fils". Il y a longtemps à la télévision j'avais vu descendre d'un avion un brillant ophtalmologue, comme quoi il ne faut pas se fier à ce que l'on voit, mais ce matin Yvan a ajouté que cet homme avait choisi cette discipline parce qu'il ne supportait pas la vue du sang ?...à cette époque, il était un être humain, qui communiquait avec des mots.

"Depuis que je suis né

j'ai vu mourir mes frères

j'ai vu partir des pères

Et des enfants pleurer" Chanson française "Le déserteur" Ecrite par Boris Vian.

Le 6,7,8,9, Les radios, les journaux français, et les télévisons françaises font des reportages sur la ville martyre de Holms. Ce matin à la radio au milieu de tous les bruits, on percevait un mot : "freedom" dit par un Syrien.

le 10.2. Libération du 9 février 2012 extrait de l'article d'Aude Marcovitch, envoyée spéciale à Amman (Jordanie) -

LES VICTIMES D'AL-ASSAD RACONTENT LEUR CALVAIRE

Des Syriens réfugiés en Jordanie ont rapporté à "Libération" les tortures infligées par les services de sécurité.

Jihad s'assied sur un petit lit au-dessus duquel a été suspendu un drapeau aux bandes verte, blanche et noire et aux trois étoiles rouges, le nouveau symbole des Syriens en insurrection contre Bachar al-Assad. Il tient sa main un peu à l'écart, comme si ce chicot énorme et purulent, où ne subsistent qu'un auriculaire et un bout de l'index, ne lui appartenait plus vraiment. Cette main, Jihad l'a perdue dans une des tortures que les hommes du régime syrien prodiguent à tous ceux qu'ils incarcèrent. Le visage étonnamment calme et le sourire tranquille, comme déconnecté des cruautés qu'il a endurées, il raconte. En septembre, lors d'une manifestation à Deraa, petite ville du sud où ont été observés les premiers signes d'opposition au pouvoir, l'homme de 34 ans est arrêté par les militaires. Lors de son interrogatoire, on lui demande de se prosterner devant une photo de Bachar al-Assad. Il refuse. Il va même jusqu'à déchirer le cliché qu'on lui brandit devant les yeux. "Ils m'ont dit à deux reprises qu'ils allaient me couper la main, mais je ne pensais pas qu'un Syrien pouvait couper la main d'un autre Syrien",  raconte-t-il. Après avoit été fouetté avec des câbles, reçu des décharges electriques sur les jambes, Jihad est finalement suspendu en croix, les yeux bandés. Il sent qu'on lui attache quelque chose à la main et entend ses tortionnaires s'éloigner de quelques pas. Après quelques secondes, ils activent un détonnateur et font exploser sa main.

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Le monde du 14 février 2012 - journal N°20860 -

A Homs, l'Armée syrienne libre tient tête aux forces régulières - Le photojournalise Mani, de retour d'un reportage d'un mois dans la ville assiégée, raconte la montée en puissance des groupes insurgées.

Extraits : "Les insurgés ont reçu le soutien de nombreux habitants"

"...Quelques heures après le carnage de Khaldiyé, l'ASL marquait à nouveau des points, en neutralisant le barrage militaire d'Al-Qahira, à quelques centaines de mètres du site du bombardement. Deux blindés ont été détruits, dont les images calcinés ont fait depuis le tour de la toile. Dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 février, les soldats de l'ASL, menaient un autre assaut spectaculaire contre les bâtiments de la Poste, dans le quartier de Bayada, au nord de Khaldiyé. Ces deux sites abritaient des snipers pro-régime, dont les tirs avaient fait de nombreuses victimes dans la population civile.

"Durant cette opération, les insurgés ont reçu le soutien de nombreux habitants qui leur ont amené de l'essence, ce qui leur a permis de confectionner des cocktails Molotov qu'ils ont jetés sur les positions loyalistes, souligne Mani. En général, la population est très fafovable à l'ASL. Elle est fière de ces combattants, qui constituent leur unique protection." Obligés de se retirer sous le feu des mortiers adverses, les insurgés ont repris le dessus peu après et assurent désormais la garde des deux bâtiments. "Ils empêchent les riverains de piller la Poste, précise Mani. Ils ont surpris l'un d'eux avec un téléviseur sous le bras. Ils l'ont détruit sur le champ."

L'efficacité croissante de l'ASL, aurait selon Mani, un effet boule-de-neige. Elle inciterait un nombre croissant de Syriens de Homs, à rejoindre ses ranges, aussi bien des opposants qui se tenaient jusque là à l'écart de la résistance armée, que des soldats qui  font le choix de déserter. "On entend parler de soldats qui partent en permission et qui ne reviennent jamais, dit le photojournaliste au "Monde". Dans les combats, il est arrivé que des soldats et des officiers négocient leur réddition et leur ralliement à l'ASL. Ces combattants et la population des quartiers insurgés ont un moral de fer. Il ne se soumettront jamais." ...." - Benjamin Barhe -

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le  08.03.2O12  SAMAR a été interwivée sur France Inter, à  écouter sur le site de cette radio.

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Le 13 MARS 2012 : PETITION POUR ENLEVER SON PERMIS DE TUER A ASSAD. Robert  BADINTER en est un des signataires.

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Très fragile cessez-le feu.

Le 12 AVRIL 2012 : Les étudiants Syriens lancent un S.O.S. international

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Journal Libération du 28 mai 2012 Jean-Pierre Perrin : "Syrie : la stratégie de l'horreur" en titre - Le massacre de Houla samedi, semble témoigner de la fébrilité d'un régime qui se sent menacé. "Cette recrudescence des atrocités intervient alors que l'on assistait à un retour des manifestations pacifiques." 

Dès le début de l'inssurection syrienne, en mars 2011, l'une des tactiques du régime de Bachard al-Assad a été de s'attaquer aux enfants dans les régions dissidentes. Ce qui s'es passé samedi à Houla, près de Homs, témoigne que, même sous le regard de la communauté internationale, il n'a en rien renoncé à cette pratique. Cette fois, ce sont plus de 32 enfants de moins de 10 ans qui ont été tués. Un chiffre annoncé par le chef des observateurs de l'ONU, le général Robert Mood, qui a indiqué aussi que plus de 80 adultes ont péri dans les bombardements de cette ville et de sa région. "Cet usage disproportionné de la violence est inacceptables et impardonnable, l'assassinat d'enfants innocents et de civils doit cesser", a insisté l'officier au cours d'une conférence de presse à Damas."

"Ce crime révoltant et terrible [..] est une violation flagrante du droit international et des engagements pris par le gouvernement syrien de cesser son recours aux armes lourdes." Ban Ki-moon secrétaire général de l'ONU, et l'émissaire de Kofi Annan, samedi.

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Le 18 juillet 2012, une explosion a fait 3 morts parmi les hauts dignitaires du régime syrien. Selon les informations du 19 le roi Hassan de Jordanie redoute qu'Al-Quaïda ne s'empare des réserves chimiques de la Syrie.

A titre privé je me demande quel sont les intérêts des russes et des chinois qui empêchent qu'une intervention ait lieu, car il en est grand temps. Même pour sauver sa vie et juger Bachar El-Assad qui sait, mieux que personne, qu'il  vaut mieux pour le monde entier que des terroristes,  les opposants au régime sont divers, ne s'emparent  pas de son armement (?). Nous sommes en 2012 et non en 1990 et tout a évolué.

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Le 02.09.2012 à 20h20 - Il m' semblé entendre, mais l'information est passée très vite, sur Antenne 2, il se peut que je n'ai rien compris, qu'Alain Juppé ait demandé qu'une action soit entreprise pour pallier un risque d'attaque chimique, et cela sans l'approbation de tous ?

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Le 28.09.2012 - Selon les informations que nous recevons, l'heure zéro a débuté. Les rebelles lancent une grande offensive sur Alep ?

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Le 04.12.2012 - France Inter 7 h - Sous le couvert de l'anonymat un responsable américain affirme que la Syrie met au point des armes chimiques. Le président américain réagit énergiquement. Sur internet on peut lire qu'il s'agirait de mélanger les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin ?

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Le 10 avril 2013 - Le journal Libération écrit sous la plume de Luc Mathieu : les liens entre le Front al-Nusra, un groupe jihadiste actif en Syrie, et Al-Qaeda en Irak étaient connus. Ils sont désormais officiel."Il est temps de proclamer [...]  au monde entier que le Front al-Nustra est en réalité une branche de l'Etat islamique d'Irak" a déclaré Abou Bakr al-Baghdadi, le chef d'Al-Qaeda en Irak dans un communiqué diffusé sur les sites jihadistes..

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Le 30 août 2013, suite à l'attaque chimique du 21 août dont le peuple syrien a fait l'objet de la part du pouvoir en place (les résultats définitifs des inspecteurs de l'ONU ne sont pas encore connus mais peu de doutes subsistes) les Etats-Unis et la France ont décidé d'un commun accord  d'intervenir assez rapidement, il est dit en France avant mercredi, mais ce ne sont que des suppositions. Cette action limitée dans le temps n'a pas pour objet d'obtenir un changement de régime en Syrie, mais de marquer des limites à ne pas dépasser au pouvoir en place.

Le 31 août, le Président des Etats-Unis, avant l'attaque ciblée qui est dans ses projets veut l'aval du congrès qui se réunit le 9 septembre, donc attendons. Attendons peut-être aussi le résultat des analyses des experts de retour de Syrie, dans le meilleur des cas cela devrait prendre 15 jours. En France la population n'est pas majoritairement d'accord avec l'intervention française punitive en Syrie n'en sachant pas les conséquences possibles.

Le 15.09.2015 - Sur le site du parisien - Aujourd'hui en France : SYRIE : Plongée à 360° dans une ville dévastée. VIDEO  leparisien.fr

Exclusif. A vous de choisir, d'un simple clic, où vous voulez voir. Des images inédites et sidérantes d'une ville dévastée par la guerre que notre site internet dévoile "La réalité virtuelle est un bon moyen de montrer ce que fuient les migrants" (Armand Hurault, d'ASML une association de soutien aux journalistes syriens. - Stanislas de Livonnière et Ava Djamshidi

 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021